Designers
En tant que web designer indépendant, Stéphanie Boisset conçoit, crée et réalise des sites web, notamment dans les domaines culturel, événementiel et artistique ou encore mode et design. Le magazine intramuros (n°126, sept.-oct. 2006) remarque le "site à tiroirs" créé pour la designer Frédérique Daubal. Elle a également conçu les sites de l'agence de presse Anne de Lajartre, la créatrice de mode Anne Willi, la designer Marie Christophe ou encore du traiteur de luxe parisien The Catering Company.
Elle travaille régulièrement avec Martine Camillieri et s'occupe du site de La Périphérie.
Installée depuis fin 2005 à Berlin, elle a rejoint un réseau d'indépendants et travaille sur des projets artistiques et culturels de grande ampleur (Mobile Studios, Challenging Walls,...)
En 2006, elle reçoit le prix "Mention of honour in Webdesign" par Site Specific, association pour l'art contemporain (Vérone, Italie).
Son style est toujours graphiquement sobre et minimaliste, sans fioritures et sans superflu. Un site doit privilégier la rapidité d'affichage, son ergonomie rester claire, son arborescence structurée pour permettre une navigation intuitive.
Un site existe pour être vu, mais aussi lu, par un maximum de gens, d'où l'importance d'un code source respectueux de la norme html (w3c) et des standards d'internet.
Avoir un "vrai" contenu éditorial et exploiter le potentiel des feuilles de style (css) pour la mise en page, semblent deux points essentiels pour être à la pointe du web !
Parallèlement à son activité professionnelle, elle développe des projets personnels...
Le site boisset.de a été lancé en 1999 avec le projet "Rettet das Ampelmädchen".
Cette "plate-forme artistique", intitulée "boisset.de, une identité en devenir, interroge la propre identité de l'auteur, considérée ici comme "objet-matériau".
La notion d'"identité en devenir" porte à la fois sur la personne se confondant avec le personnage et sur le site lui-même, en tant que représentant de la personne présentée. Ce travail, essentiellement basé sur l'image fixe et le texte, inclue des conversations (échanges par mails publiés) et des réactions d'internautes.
Ce sont dans les narrations, textuelles et photographiques, mais aussi dans la dialectique réalité / fiction, que se meut cet autre "moi".
Il s'agit d'instaurer un état intermédiaire entre le vrai et le faux, entre l'identité de la personne et celle du personnage, de faire accepter un espace "entre-deux" où le doute et l'ambiguïté seraient en étroite corrélation avec le monde dit "réel".
Tout le processus s'inscrit dans la dissimulation et le trouble : chaque photographie et chaque scène correspondent à une facette de la personne présentée. Et le fait même que tout cela "semble faux", brouille les pistes.
Ce projet s'inscrivait dans un processus de création qui a, depuis peu, été relayé par daybyday.
Invitée à exposer "boisset.de, une identité en devenir", dans le cadre de l'exposition "Virtual Identities" à la galerie Tristesse à Berlin en 2005, Stéphanie décide de présenter "And she never came back..." (CD-Rom en boucle et 144 photos)
Elle considère ce travail comme transition, voire même conclusion de "boisset.de, une identité en devenir".
"Partie plusieurs fois mais jamais revenue tout à fait au même endroit et à chaque fois pas tout à fait la même non plus... Ecrire dans le seul but de ne pas dire, (se) photographier avec la seule intention de ne jamais se dévoiler : se confondre avec son personnage.
5 ans plus tard, les protagonistes partis : rejouer avec les souvenirs, susciter les rencontres, produire les situations, dans le but de se fondre dans la fiction..."
Le point de départ de ce travail sont des e-mails (qui datent de l'année 2000). Les textes écrits ont été relus, les situations décrites, rejouées (en 2005) et "re-photographiées"...
Une version web est disponible sur : www.boisset.de/moving
Ce projet marque, en 2006, le début du site daybyday, qui doit tendre vers quelque chose proche d'un classement, rangement d'images et de souvenirs...
Alors que le texte était le point de départ pour créer les mises en scène du projet "and she never came back", cette fois les images deviennent le prétexte pour jouer et ré-inventer (ou peut-être bien emprunter ?) les dialogues...
Voir l'extrait "dans l'après midi"
Pour voir toutes ses références et la contacter : www.stephanieboisset.net
(communiqué mai 2007)